Conseils Visa Vacances Travail Corée du Sud : pas facile de trouver un job sans parler coréen

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Publié le 01-02-2012

En bref

  • C'est l'un des PVT les plus dépaysants, mais vous devrez être débrouillard pour vous adapter à la culture locale et trouver un job qui vous permettra de financer votre séjour. Si vous n'osez pas sauter le pas, voici de quoi vous prouver que le Visa Vacances Travail Corée du Sud a beaucoup à offrir...
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Visa Vacances Travail Corée du Sud : pas facile de trouver un job sans parler coréen Crédit : Alexandre Chambon - Unsplash

Moins connue que le Japon, la Corée du Sud s'en rapproche beaucoup. "La capitale, Séoul, est encore plus moderne que Tokyo. Allez faire un tour dans son métro, vous verrez ! Et, comme le Japon, le pays ne se limite pas à ses villes industrialisées : il abrite aussi des régions montagneuses et de superbes parcs naturels," raconte Mylène, amoureuse de l'Asie, et notamment de la Corée du Sud.

Chaque année, 2 000 visas sont disponibles, mais tous ne trouvent pas preneurs car le décalage culturel et linguistique vous fait souvent peur.

C'est compréhensible car il est vrai que si vous pouvez parfois vous en sortir en parlant uniquement anglais, maîtriser au moins les bases du coréen est un vrai plus. "Les PVTistes qui ne rencontrent pas de galère sans parler du tout coréen ont généralement un contact proche sur place avant leur départ", explique Mylène.

Cela dit, l'anglais est relativement courant à Séoul. "Les habitants aiment échanger en anglais et  renseignent facilement les étrangers. Dans les organismes officiels et les banques, vous trouverez toujours quelq'un qui parle anglais. C'est quand on quitte la capitale que les choses se corsent, même à Busan... qui est pourtant la 2e ville de Corée du Sud !"

Pour vous faciliter la vie sur place, n'hésitez pas à apprendre au moins les bases du coréen : "en japonais il y a 5 000 idéogrammes alors qu'il suffit de maîtriser 46 signes en coréen pour pouvoir le lire, écrire une adresse... Et ces simples bases vous ouvriront des portes, notamment pour trouver un job".
D'ailleurs, vous ne pouvez pas suivre de formation sur place dans le cadre du PVT, à l’exception de cours de coréen dans les universités et écoles.

Evidemment, vous ne parviendrez que rarement à trouver un emploi stable à temps plein, mais vous pouvez cumuler les temps partiels ou missions temporaires.
"La majorité des Français qui partent en Corée avec un Visa Vacances Travail s'en sortent en alternant jobs, tutorat de français ou d'anglais et wwoofing. Pour trouver un job, visez les secteurs classiques, surtout la restauration à Séoul où le savoir-faire français en la matière est apprécié."

Les loyers étant élevés à Séoul, le mieux est d'envisager la colocation. Consultez les forums de PVTistes ou d'expatriés sur Internet pour trouver de potentiels futurs colocataires étrangers.

Votre PVT vous impose certaines restrictions en termes de jobs : vous ne pouvez ni être réceptionniste, danseur, chanteur, musicien et acrobate dans des lieux de divertissements qui pourraient compromettre les valeurs morales coréennes, ni médecin, avocat, professeur, pilote, enseignant de langue...

Vous avez en revanche l'autorisation de faire du tutorat en langue, mais uniquement si vous travaillez à votre compte et non au sein d'une école. "C'est un job d'appoint pratique, même si la concurrence est rude pour l'anglais et qu'il vous faut parler un minimum coréen.

Concernant l'obtention de votre Visa Vacances Travail, vous n’avez pas besoin de présenter une offre  de travail et êtes libre de changer d’emploi à tout moment.

Adressez-vous à l’ambassade de Corée du Sud, consultez la liste des documents à fournir et téléchargez le formulaire de demande de visa. Une fois votre dossier complété, déposez le vous-même (votre présence est obligatoire) à l’ambassade (125, rue de Grenelle 75007 Paris).

La demande est gratuite et la réponse rapide (environ une semaine). Comme la Corée du Sud a mis en place un quota annuel et que les demandes sont traitées dans l’ordre de leur dépôt, plus tôt vous déposerez votre dossier (dès janvier), plus vous aurez de chances de partir (même si les quotas ne sont pas toujours atteints).

  • être âgé de 18 à 30 ans inclus ,
  • avoir un passeport français valide pour toute la durée du séjour et résider en France ,
  • ne pas avoir déjà bénéficié de ce programme ,
  • ne pas être accompagné d’enfants ,
  • prévoir assez d’argent pour vous loger et vivre sur place avant d’avoir trouvé un job, soit 2 500 € minimum sur votre compte, justificatif à l'appui ,
  • avoir un billet d’avion aller-retour ou justifier de ressources suffisantes pour l’acheter ,
  • présenter un certificat médical attestant votre bonne santé ,
  • ne pas avoir de casier judiciaire et le prouver avec un extrait de casier judiciaire ,
  • souscrire à une assurance maladie-hospitalisation-rapatriement-invalidité et maternité.

Vous devez ensuite valider votre PVT en Corée du Sud dans les 12 mois qui suivent son obtention. Dans le cas contraire, vous ne pourrez plus faire de nouvelle demande.
Une fois sur place, vous devez aussi vous rendre au bureau de l'Immigration pour faire votre demande d'Alien Card et recevoir votre permis de travail. Sur ce permis, c'est votre date d'entrée sur le territoire qui sera notée et non la date d'obtention du visa : vous pourrez donc quitter la Corée un an après votre arrivée.

Pour toutes vos questions sur le logement, les assurances, les démarches administratives et toutes les autres informations liées à votre quotidien à l'étranger dans le cadre du PVT, consultez les articles et le forum de PVTistes.net.

D'origine franco-allemande, Myriam Leduval entretient depuis son plus jeune âge un goût prononcé pour les langues, le voyage et la découverte d'autres cultures. Elle a 16 ans à peine lorsqu'elle fait son premier grand voyage, seule, en Corée du Sud. Passionnée par ce pays, Myriam se fait alors une promesse, celle d’y retourner avec un visa vacances-travail dès la fin de ses études. En savoir plus
 

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