Actualité Agriculture : 40 lycéens visent le titre de meilleur jeune berger de France
En bref
- Une quarantaine d’élèves d’établissements agricoles s’affronteront lors des 19? Ovinpiades, le 24 février prochain, pendant le Salon international de l’Agriculture. À la clé, le titre de meilleur jeune berger de France et une place en finale internationale. L’occasion pour la filière ovine, en recherche active de candidats, de promouvoir le métier d’éleveur de brebis.
Une compétition qui rassemble 850 élèves de toute la France
À vos marques, prêts, pâturez vos brebis ! Le concours du meilleur pâtissier est aux gourmands, ce que les Ovinpiades sont aux jeunes bergers. Sauf que pour cette compétition, les candidats ont entre 16 et 24 ans et suivent une formation en établissement agricole. L’évènement, qui en est à sa 19? édition, récompense chaque année le meilleur jeune berger de France en mettant à l’honneur les savoir-faire, compétences et gestes du métier d’éleveur ovin.
Cette année, 850 élèves ont participé aux sélections en région et c’est le 24 février 2024 que les 42 candidats retenus, dont 13 filles, tenteront de remporter la finale pendant le Salon international de l’Agriculture. Au programme, deux épreuves théoriques comprenant un quiz et une épreuve de reconnaissance de races, ainsi que six épreuves pratiques attendent les finalistes. Devant un jury composé d’un éleveur, d’un technicien et/ou d’un enseignant agricole, les bergers en herbe devront notamment rivaliser d’adresse pour apprécier l’état de santé d’une brebis, tailler ses onglons, conduire un troupeau ou encore évaluer l’état d’engraissement d’un agneau.
Berger : un métier qui recrute et manque de bras
Les deux lauréats décrocheront les titres de meilleure bergère et meilleur berger de France et se qualifieront pour la finale mondiale. La 3? Coupe du monde des jeunes bergers, prévue du 25 mai au 1?? juin 2024, réunira une trentaine de jeunes bergers des quatre coins du monde. Ces initiatives portées par la filière ovine, dans le cadre du programme Inn’ovin, visent à faciliter l’installation de nouveaux éleveurs de brebis et relancer ce métier au contact de la nature et des animaux. Le défi est de taille, car le secteur va manquer de bras pour « reconquérir la souveraine alimentaire » voulue par le gouvernement et faire face aux nombreux départs à la retraite à venir. Avis aux intéressés, plus de 10 000 postes seront ainsi à pourvoir dans les 15 prochaines années dans le secteur ovin.