Le chef ou la cheffe d’exploitation laitière élève un troupeau de vaches laitières. Il/elle encadre des ouvriers et des techniciens d’élevage. Il gère une ferme, des bâtiments, des équipements, des terres. Il/elle est responsable de la production de lait.
Secteurs d’activités
Centres d’intérêts
Que fait le/la Chef / Cheffe d'exploitation laitière
Le chef d'exploitation laitière ou éleveur laitier fixe des objectifs de production et, pour les atteindre, gère un troupeau, des cultures (prairies), des bâtiments (étable, salle de traite, grange), des machines (trayeuses, tracteurs, faucheuses) des fournisseurs et des clients acheteurs.
Au cœur de ce dispositif, le troupeau exige un investissement considérable en temps de travail : à l’étable ou dans les herbages, selon les régions et les saisons, les vaches doivent être nourries tous les jours (herbe fraîche, fourrage, aliments industriels…) et traites 2 fois par jour, avec l’aide du conjoint, d’un associé ou d’une petite équipe d’ouvriers
Pendant les saisons où le troupeau est dans les herbages, l’éleveur régule la quantité d’herbe que les bêtes pâturent en les changeant de parcelles.
En hiver, elles sont à l’étable. En prévision, l’éleveur sème, récolte et stocke du fourrage et des céréales. Chaque animal peut faire l’objet d’un traitement alimentaire particulier, par un équilibrage entre ses rations d’herbe, de céréales et de foin, qui améliore sa lactation.
L’éleveur assure le suivi sanitaire du troupeau et prévient le vétérinaire en cas de besoin.
Comme tout chef d’entreprise, l’éleveur veille à l’entretien de ses moyens de production, et notamment au renouvellement du cheptel et à la maintenance du matériel agricole. Il prévoit des plans d’accouplement pour effectuer des sélections afin d’améliorer la descendance de son troupeau.
Enfin, en amont et en aval de la production, le chef d'exploitation laitière ou éleveur laitier entretient des relations avec d’autres professionnels : fournisseurs de matériels, vétérinaires, inséminateurs, contrôleurs laitiers, collecteurs…
Quel salaire ?
Les revenus sont très variables. Si le chef d’exploitation laitière est propriétaire de sa ferme, ils dépendent de la taille de l’exploitation, du troupeau, de la quantité de lait produit et, bien sûr, des cours de ce produit collecté par l’industrie laitière.
Comment devenir Chef / Cheffe d'exploitation laitière ?
Exemples de diplômes :
niveau CAP
- BPA travaux de production animale spécialité élevage de ruminants
- BPA chef d'exploitation en polyculture-élevage
niveau bac
- BP REA - responsable d'entreprise agricole
- Bac pro CGEVV - conduite et gestion de l'exploitation vitivinicole (ex bac pro CGEA - conduite et gestion de l’exploitation agricole dominante élevage)
niveau bac + 2
- BTS QIAB - qualité dans les industries alimentaires et bio-industries
- BTSA ACD - agronomie et cultures durables
- BTSA PA - productions animales
- BTSA ACSE - analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole
niveau bac + 3
- Licence professionnelle productions animales
Différents parcours : élevage laitier (université de Lorraine) - Licence professionnelle gestion des organisations agricoles et agroalimentaires
- BUT GB - génie biologique
À signaler également les certificats de spécialisation (CS) du ministère de l'Agriculture :
- CS technicien spécialisé en transformation laitière (niveau bac)
- CS automatisation dans l'industrie laitière et agroalimentaire (niveau bac +2)
- CS responsable technico-commercial en industries agroalimentaires - produits laitiers
- CS fromagerie internationale
- CS responsable de fromagerie en fabrication traditionnelle
- CS conduite d'un élevage bovin lait
Quelles sont les évolutions de carrières ?
Sous réserve d’acquérir des capacités en gestion, un salarié d’un grand producteur peut acquérir sa propre exploitation. Le chef d'exploitation peut aussi intégrer l'industrie de transformation du lait.
Le réseau Info jeunes est accessible à tous les publics (collégiens, lycéens, étudiants, salariés, demandeurs d'emploi...) mais aussi à leurs parents, à leurs enseignants et à tous les travailleurs sociaux. L'accès est libre et gratuit.