Assistant familial / Assistante familiale

L’assistant familial se distingue de l’assistant maternel par le fait qu’il s’occupe des enfants de façon permanente. L’enfant confié à un assistant familial ne retrouve pas ses parents chaque soir. L’assistant accueille dans sa propre famille des enfants ou des adolescents (parfois jusqu’à 21 ans) séparés de leur famille pour des raisons graves de maltraitance ou parce que les parents sont dans l’incapacité de s’acquitter de leurs responsabilités éducatives. Un assistant familial peut accueillir jusqu’à 3 mineurs et majeurs, sauf dérogation.

L’assistant familial doit répondre aux besoins psychiques, éducatifs et sanitaires des enfants et des jeunes qu’il accueille. Il exerce en collaboration avec une équipe pluridisciplinaire qui associe éducateurs, assistants sociaux et psychologues.

L’assistant familial peut être employé par différents organismes : établissements de l’aide sociale à l’enfance (ASE), services de placements familiaux, services d’accueil familial spécialisé, accueil familial thérapeutique en service de psychiatrie infanto-juvénile.

La demande est faible. L’activité dépend aussi du nombre d’enfants accueillis.

Salaire brut mensuel débutant : variable en fonction du nombre d’enfants accueillis et de la durée de leur présence. Le montant brut mensuel, dont il faut déduire les cotisations sociales, est calculé sur la base de 120 heures du Smic (1 603 €) + indemnités d’entretien.

L’assistant familial doit obligatoirement être titulaire d’un agrément (délivré par le Président du Conseil général) et avoir effectué un stage pratique avant l’accueil du premier enfant. Par la suite, il doit suivre une formation adaptée.

Parcours pour devenir assistant familial : 

• Agrément (à renouveler tous les 5 ans)
• stage préparatoire (60 h)
• formation adaptée (240 h) : formation en alternance à effectuer dans un délai de 3 ans après la signature du 1er contrat de travail et permettant d’obtenir le diplôme d’Etat d’assistant familial

A noter, l'assistant familial titulaire d'un diplôme d'auxiliaire de puériculture, d'éducateur de jeunes enfants, d'éducateur spécialisé ou de puéricultrice est dispensé de suivre la formation.

Pas d’évolution possible dans ce métier, si ce n’est celle d’accueillir le nombre maximum d’enfants autorisé. En revanche, possibilité d’évoluer vers des métiers du secteur médico-social (éducateur spécialisée, éducateur de jeunes enfants, auxiliaire de puériculture), sous réserve de préparer le diplôme d'Etat correspondant.