Sous la responsabilité de l'infirmier, l'aide-soignant ou l'aide-soignante s'occupe de l'hygiène et veille au confort physique et moral des malades. Il ou elle travaille principalement en hôpital mais aussi dans des centres communaux ou associatifs de santé.
Secteurs d’activités
Centres d’intérêts
Que fait le/la Aide-soignante / Aide-soignant
Surveiller le malade, prendre sa température ou son pouls, l'aider à se lever, se laver, s'habiller et à marcher sont les activités quotidiennes de l'aide-soignant. Il est responsable de la propreté de l'environnement du malade. Il fait les lits, nettoie la chambre et procède à la désinfection des lieux. Il doit respecter des règles d'hygiène très strictes.
Le soutien psychologique qu'il apporte aux malades est important. Également en contact avec les familles, il peut apporter conseil et réconfort. Attentif à toute modification de l'état des patients, il transmet ses observations à l'équipe de soins. Il est placé sous la responsabilité directe d'un infirmier.
Il participe également à la distribution des plateaux-repas. Il installe les patients et peut les aider à manger. Le plus souvent debout, il doit porter ou soutenir les patients.
Nouveau : les aides-soignants ont désormais plus de responsabilités
Avec la rénovation de leur formation, le rôle des aides-soignants dans la prise en charge des personnes s'est accru. Ils sont désormais amenés à réaliser des soins et des actes plus étendus : pose et changement de masque pour l’aide à la respiration des patients en situation stable chronique, surveillance d’une personne sous moniteur à prise de constantes directes et automatiques, lavage oculaire et instillation de collyre, recueil aseptique d’urines hors sonde urinaire, lecture instantanée de données biologiques urinaires, renouvellement de poche participation à l’animation d’un groupe à visée thérapeutique...
Certains de ces actes peuvent être réalisés en dehors de la présence d’un infirmier, mais toujours sous sa coordination et uniquement dans les structures médico-sociales (pas en milieu hospitalier) auprès de patients dont la santé ou la pathologie chronique est stabilisée.
D'ici 2025, un doublement des entrées en formation est prévu pour augmenter progressivement les effectifs d'aides-soignants.
Revalorisation de salaire
Pour rappel, suite au Ségur de la santé qui s'est tenu en 2020, le gouvernement a pris plusieurs mesures pour améliorer le fonctionnement des structures de santé et les conditions de travail des soignants. Dans une optique de revalorisation de la profession, les salaires des aides-soignants ont été revu à la hausse. Par ailleurs, une prime « grand-âge » de 100 € net est accordée depuis janvier 2020 aux aides-soignants travaillant dans une structure publique accueillant des personnes âgées.
Ou travailler ?
L'aide-soignant peut exercer dans différents lieux : hôpitaux, cliniques, centres de rééducation, maisons de retraite ou de convalescence, centres d'accueil pour personnes en situation de handicap, services d'hospitalisation ou de maintien à domicile des personnes âgées. Dans tous les cas, ces établissements peuvent être aussi bien privés que publics (dépendants de l'État ou des collectivités territoriales).
Quel salaire ?
Salaire brut mensuel débutant : smic ; 1 607 € dans la fonction publique hospitalière.
Quelles sont les conditions de travail ?
L'organisation du travail de l'aide-soignant est souvent fondée sur le principe de la rotation du personnel en 3 équipes sur 24h, tous les jours de la semaine, même le dimanche. Selon le tableau de service, l'aide-soignant travaille en alternance le matin, l'après-midi ou la nuit. Il doit aussi assurer des permanences les week-ends et les jours fériés, y compris les jours de fête comme Noël ou le Nouvel An.
Comment devenir Aide-soignante / Aide-soignant ?
Le diplôme d'État d’aide-soignant (DEAS) est obligatoire pour exercer ce métier. Accessible sans condition de diplôme, la formation est assurée au sein d'un institut de formation d'aide soignant (IFAS). Les instituts proposent deux rentrées par an.
Liste des instituts disponible sur le site de la FNAAS.
Durée de la formation : 1 an (accés sur dossier et entretien)
Des dispenses et allègements de formation sont accordées aux titulaires des diplômes suivants : DE d'auxiliaire de puériculture, diplôme d'ambulancier, certificat de capacité d'ambulancier, DE d'auxiliaire de vie sociale, MC aide à domicile, diplôme d'aide médico-psychologique, titre professionnel d'assistant de vie aux familles.
Quelles sont les évolutions de carrières ?
Les hôpitaux, et plus généralement les instituts de formation en soins infirmiers (Ifsi), proposent des stages de perfectionnement et/ou des formations au métier d'infirmier. Dès qu'ils justifient de 3 ans de service, les aides-soignants ont la possibilité de se présenter aux épreuves de sélection à l'entrée des Ifsi. Mais attention : la formation est exigeante. Les aides-soignants passent les épreuves prévues pour les candidats relevant de la formation professionnelle continue à qui sont réservées un minimum de 33 % des places en 1re année d'études d'infirmier.
D'autres métiers sociaux ou paramédicaux sont accessibles aux aides-soignants avec quelques années d'expérience : assistant dentaire, aide médico-psychologique, auxiliaire de puériculture, moniteur éducateur. Tous ces métiers exigent une formation complémentaire spécifique. Les titulaires du DE aide-soignant sont dispensés de l'épreuve écrite pour accéder au DE accompagnant éducatif et social.
Le réseau Info jeunes est accessible à tous les publics (collégiens, lycéens, étudiants, salariés, demandeurs d'emploi...) mais aussi à leurs parents, à leurs enseignants et à tous les travailleurs sociaux. L'accès est libre et gratuit.