Enquête Quand les réseaux sociaux captivent la jeunesse

Florence Devenne Florence Devenne
Publié le 05-06-2024

En bref

  • Deux fois par an, la direction Veille et édition du CIDJ vous propose une analyse rigoureuse d’un signe des temps. Il s’agit toujours d’apporter aux parents comme aux éducateurs et conseillers IJ des éléments d’information rigoureusement sourcés afin de les aider à comprendre comment la jeunesse évolue dans notre société. Cette approche documentaire se veut également le reflet d’une veille de terrain réalisée quotidiennement par le réseau Info Jeunes. Ce 14e numéro d’un « Oeil sur la jeunesse » s’intéresse aux pratiques et usages des jeunes sur les réseaux sociaux.
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Les jeunes et les réseaux sociaux Crédit : Istock : oatawa

Si l’attrait des jeunes pour les écrans suscitait surtout des interrogations il y a 10 ans, cette curiosité (1) a, depuis, laissé la place à une vague d’inquiétude. Aujourd’hui, articles, reportages et débats sur « l’addiction et la surexposition des jeunes aux écrans » se succèdent à un rythme soutenu. La gestion de ces usages numériques demeure l’une des principales difficultés rencontrées par les familles (2). Comment trouver un équilibre entre usages bénéfiques des médias sociaux et risques de surexposition ? 

Téléviseurs, ordinateurs, jeux vidéo, tablettes, mobiles… les écrans se sont démultipliés et font partie intégrante de notre quotidien. En 2022, 87 % de la population possédait un smartphone, devenu l’un des principaux modes d’accès à Internet (3). Pour certains, cet objet est indispensable, voire addictif. De fait, en janvier 2024, 65 % des personnes interrogées par l’Ifop avouaient une dépendance à leur smartphone (4). Ce chiffre corrobore les observations de la communauté scientifique concernant « un usage problématique des écrans » (5) dans la population en général et chez les jeunes en particulier. Pour preuve, 89 % des 18-24 ans reconnaissent leur nomophobie, la peur d’être séparé de son téléphone. Ces données préoccupent parents, spécialistes de l’éducation, professionnels de santé et pouvoirs publics. En 2023, le numérique est utilisé par les Français pour communiquer (88,5  %), faire des achats (84 %), rechercher des informations (81 %), visionner des vidéos (85 %) (6). Quel que soit leur âge, 97 % des personnes interrogées par le centre de recherche de l’Institut Rafaël estiment passer trop de temps sur les écrans (7). Mais les discours actuels se focalisent principalement sur la jeunesse, car ce temps d’écran a des impacts sur leur santé. Malgré les préoccupations qu’ils suscitent également, nous ne parlerons pas ici des jeunes enfants. Sur les réseaux sociaux, 68  % des jeunes interagissent socialement, 60 % s’informent, 51  % se divertissent, 27 % suivent des influenceurs et 61 % passent le temps. Instagram et TikTok arrivent en tête des médias sociaux utilisés par les moins de 25 ans (8) . 45 % des 16-25 ans scrollent (scroller : faire défiler des contenus sur un écran) 3 à 5 heures par jour (9).

La fondation Jean Jaurès tire la sonnette d’alarme  : 66  % des 10-17 ans passent deux fois plus de temps devant leur écran qu’à pratiquer une activité physique (10). Cette sédentarité croissante favorise le développement du surpoids et de l’obésité, sources de problèmes de santé majeurs à l’âge adulte. L’obésité chez les 18- 24 ans a ainsi quadruplé depuis 199711. Les troubles du sommeil sont également aggravés par l’utilisation des écrans. La lumière bleue qu’ils émettent perturbe la production de mélatonine (12), l’hormone du sommeil, par le cerveau.

Déjà fragilisé par les bouleversements hormonaux liés à l’adolescence, le sommeil des jeunes en est d’autant plus impacté : le temps d’endormissement moyen des 18-24 ans atteint 53 minutes, contre 37 minutes pour l’ensemble de la population (13). Par ailleurs, une utilisation excessive des écrans est susceptible d’entraîner une perte des capacités cardio-vasculaires, une aggravation des problèmes de la vision, des déséquilibres alimentaires et des troubles musculo-squelettiques (TMS). Et l’usage intensif des smartphones a créé de nouveaux maux ! Ainsi, le fait de scroller a fortement favorisé la ténosynovite, une tendinite du pouce. Ce doigt peut parcourir jusqu’à 80 km par an sur un téléphone ! Et la position de la tête, inclinée de 30 à 60° vers l’avant, engendre douleurs cervicales et céphalées.

Au-delà des risques physiologiques, la fréquentation assidue d’Internet peut aussi gravement atteindre la santé mentale des internautes. Outre le temps consacré à ces applications, ce sont les contenus visionnés ainsi que certaines pratiques qui sont inquiétantes. L’estime de soi des adolescents, liée à la perception de leur corps, est réellement influencée par les standards de beauté véhiculés par les médias. L’importance donnée à l’image corporelle n’est pas récente, mais le phénomène s’est considérablement amplifié avec les réseaux sociaux (14). Réduire l’espace entre les cuisses et/ou perdre du poids très rapidement sont des défis relayés par certaines plateformes, accentuant les troubles du comportement alimentaire (TCA). Selon des études canadiennes, il existe un risque 2,2 à 2,6 fois plus élevé de TCA chez les jeunes adultes hyperconnectés (15). Favorisé par l’hyperconnexion, le cyberharcèlement est en forte croissance sur les réseaux sociaux. D’après l’OMS-Europe, dont l’étude identifie qu’1 ado sur 8 est cyberharceleur, il est, depuis 2018, en hausse de 14  % dans 44 régions européennes (16). Cette violence numérique, qui prend la forme d’un harcèlement continu, touche majoritairement les filles (21 % contre 13 % de garçons). Elle est très présente sur Instagram, où plus de la moitié des jeunes ont été victimes de harcèlement. Aspect physique et pans de la vie personnelle sont ciblés par les harceleurs qui n’hésitent pas à diffuser des images de leurs victimes sans leur consentement. Ces dernières sont ainsi plongées dans un état de profond mal-être et voient leur estime de soi gravement altérée (17).

Les jeunes ne choisissent pas forcément les contenus qu’ils voient défiler sur les réseaux et certains peuvent être inappropriés. Parfois, ils recherchent eux-mêmes des scènes pornographiques. Ainsi, plus de 47 % des 15-24 ans ont déjà regardé des contenus pour adultes, ce que déplore le HCE (Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes) : la pornographie en libre accès véhicule des violences de genre, nie l’importance du consentement et influence 20  % des hommes âgés de 25 à 34 ans dans leurs pratiques sexuelles (18). Les médias sociaux facilitent également les conduites prostitutionnelles des plus jeunes : en 5 ans, le nombre de mineurs prostitués a augmenté de 70  % (19). L’illusion d’un argent facile, une certaine emprise et un continuum de violence favorisent le basculement dans la prostitution (20). De surcroît, les images propagées sur Internet ont tendance à tronquer et à glamouriser la réalité, suscitant l’envie d’une existence identique à celle montrée sur les réseaux. La frustration engendrée atteint alors la santé mentale.

Se focaliser sur le temps passé devant les écrans nous fait oublier que les jeunes peuvent heureusement avoir un usage bénéfique des médias sociaux (21). Malgré ses aspects négatifs, Internet reste un formidable outil, en premier lieu pour communiquer avec ses proches. L’exemple des enfants placés en est une illustration frappante. Grâce à des échanges numériques, maintenus ou réactivés par les réseaux sociaux, ces jeunes arrivent à mieux surmonter une situation familiale chaotique. Ces manières de «  faire famille  » propres à chaque enfant s’avèrent bien plus enrichissantes que ne l’envisagent les services de protection de l’enfance (22). Par ailleurs, certains jeunes appartenant à une minorité peuvent rejoindre des communautés numériques bienveillantes : de véritables safe places où ils (re)trouvent une vie sociale en partageant leurs expériences.

L’arrivée d’Internet a bouleversé le monde de l’enseignement. Au-delà de leur espace numérique de travail (ENT), nombre d’enseignants utilisent le Web pour enrichir leur pédagogie, à l’image du dispositif UPE2A (Unité pédagogique pour élèves allophones arrivants) d’Auterive en Haute-Garonne. Son journal scolaire, UPE2A & Cie, animé sur X (ex-Twitter), partage les productions de la classe et les progrès de ses élèves allophones, tout en nouant des partenariats artistiques (23). L’éducation à la sexualité (EAS) est un sujet délicat, d’autant plus que la loi imposant trois séances scolaires annuelles est mal appliquée. Face à ce manque d’information, les jeunes se tournent donc naturellement vers les réseaux sociaux pour assouvir leur curiosité (24). Ils y trouvent des comptes dont le format correspond à leurs habitudes : courtes vidéos, commentaires interactifs en direct, signalé par le hashtag #sexeducation sur TikTok. Le compte Instagram de Camille Aumont-Carnel, @jemenbatsleclito, qui regroupe une communauté majoritairement âgée de 17 à 35 ans dont 10 % d’hommes, évoque le plaisir féminin ou l’endométriose sans complexe (25).

Selon l’étude Diploméo-BDM, les réseaux sociaux sont devenus des outils incontournables pour trouver un stage ou une alternance. En effet, 50  % des jeunes utilisent ainsi LinkedIn, 40 % Instagram, 25 % Facebook et 19 % TikTok. Mais, pour eux, Internet va bien au-delà de la recherche d’emploi et d’une formation. Il leur offre également un espace pour suivre l’actualité, dénoncer leurs conditions d’études, militer contre le cybersexisme…  Le Web se révèle être aussi un soutien formidable pour l’entraide ou la mobilisation citoyenne. Dans son dernier baromètre, la Djepva (Direction de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative) note que 40 % des 18-30 ans s’engagent en signant une pétition ou en défendant une cause sur un média social, contre 32 % des plus de 31 ans (26). Par ailleurs, les questions concernant « le bien-être psychique, émotionnel et cognitif » (27) occupent une place de choix sur Internet. De nombreux comptes sociaux et de podcasts abordent des sujets tabous et libèrent la parole, y compris sur les pensées suicidaires. Ainsi, Paye ta psychophobie lutte contre les discriminations liées aux troubles psychiques avec pédagogie. Tandis qu’experts et témoins vulgarisent la psychologie grâce au podcast Dose de psy (28).

Pour l’opinion publique, les prises de paroles des influenceurs sont liées à la mise en avant d’un produit ou de leur corps dans une logique financière. Néanmoins, certains influenceurs se distinguent par leur engagement et la diversité des sujets qu’ils abordent. Nombreux sont ceux qui ont acquis leur notoriété en brisant les silences et en explorant des sujets sensibles, souvent tabous, afin d’offrir un espace de dialogue entre pairs et de défendre des causes importantes. À l’instar de l’activiste Camille Etienne avec ses comptes Instagram @graine_ de_possible et @atterrissage, le jeune Féris Barkat a choisi l’environnement comme combat. Il cible tout particulièrement la jeunesse des banlieues qu’il veut sensibiliser et former à relayer les connaissances sur l’écologie. Qu’il intervienne dans des écoles ou sur TikTok, le créateur de Banlieue climat veut démocratiser ces connaissances en tenant compte de la réalité des quartiers (29). Les réseaux sociaux permettent même aux jeunes internautes de manger sain  : «  cuisiner maison  » est devenu un jeu d’enfant avec Diego Alary, grâce à TikTok, pourtant « temple du régressif et de la porn food » (30) !

Les récents chiffres publiés par le Centre national du livre (CNL) sont alarmants. Aujourd’hui, comparé à 2021, les jeunes passent quotidiennement dix fois plus de temps face à un écran que devant un livre (31). Cependant, le hashtag #Booktok, né pendant le confinement, montre comment un réseau social peut susciter un attrait pour la lecture et attirer de nouveaux lecteurs. Partager ses ouvrages préférés sur TikTok est devenu un véritable phénomène éditorial qui a surpris les professionnels du livre par la diversité des titres mis en avant et a fait de la plateforme un prescripteur de livres incontournable (32). Pour les jeunes, les Booktokeurs sont plus authentiques que les critiques littéraires (33).

Ces quelques exemples montrent la nécessité de mieux (re)connaître et comprendre comment les jeunes s’enrichissent et s’ouvrent au monde avec les médias sociaux. Si la presse et les politiques recourent sans cesse à la notion d’«  addiction aux écrans », d’autres, comme le psychiatre-addictologue Laurent Karila, préfèrent parler d’«  hyperconnexion pathologique  ». Car pour évoquer une conduite addictive, il faut observer une perte de contrôle, une envie irrépressible de consommer, une activité compulsive et un usage continu durant 12 mois minimum, malgré les conséquences sur sa santé. Notons que les jeunes sont eux-mêmes conscients de la place démesurée des réseaux dans leur vie : 74 % des 17-34 ans aimeraient se détacher de leur smartphone , 41 % des 16-25 ans se sont séparés d’un réseau social en 2023 : parmi eux, 31 % avaient la volonté de réduire le temps passé dessus. …

Diverses expériences visant à réduire l’usage du smartphone sont en cours en fonction de l’âge des internautes, et pas seulement dans des pays autoritaires. D’ailleurs, les habitants du village de Seine-Port (Seine-et-Marne) sont les premiers à avoir voté l’interdiction des téléphones portables dans la rue34 et l’idée d’un «  permis de smartphone  » est interrogée35. Accompagner les jeunes en s’intéressant à leurs activités numériques, en les aidant à gérer leur temps d’écran et en les sensibilisant aux algorithmes qui régissent les médias sociaux serait plus productif que de leur interdire l’accès à Internet (36).

Il faudrait également cesser les injonctions contradictoires. On somme la jeunesse de réduire l’usage des smartphones et autres tablettes, mais le système éducatif lui impose l’utilisation des écrans, à l’école comme à la maison. Or, les outils numériques du système scolaire nécessitent une meilleure formation de leurs utilisateurs, aussi bien élèves qu’enseignants, ainsi qu’une sérieuse évaluation. La Suède est, quant à elle, revenue sur le tout numérique à l’école (37).

Pourquoi reprocher aux jeunes d’être crédules face aux contenus des réseaux sociaux, quand leurs aînés sont aussi perméables qu’eux à la mésinformation (38) ? Comment les convaincre d’utiliser raisonnablement leurs outils de connexion quand les adultes allongent eux-mêmes leur temps en ligne. Par exemple, le baromètre de la Midelca indique une hausse de 7 points (12 %) des jeux d’argent et de hasard dans l’ensemble de la population entre 2021 et 2023. Comment leur expliquer les méfaits du cyberharcèlement quand même les plus âgés ne sont pas les derniers à exercer des cyberviolences ? Le numérique est un marché. Ses acteurs utilisent la « captologie » pour attirer et retenir les internautes toujours plus longtemps sur la toile, afin d’engranger toujours plus d’argent (39). L’exemple le plus récent de cette économie de l’attention est celui de TikTok, dont la nouvelle application, TikTok Lite, affiche l’objectif de rendre captifs les internautes en les récompensant proportionnellement au temps passé sur la plateforme. Face à l’action de la Commission européenne qui a lancé une procédure formelle à son encontre, TikTok a pris les devants en suspendant volontairement son programme de récompense (40). Le problème du temps d’écran dépasse la seule jeunesse : c’est un problème de santé publique. La société et les pouvoirs publics doivent s’emparer du sujet et contrer des entreprises maniant toutes les astuces marketing pour que l’on vive à travers leurs plateformes. Un récent rapport sur l’usage des écrans par les enfants a été remis au gouvernement le 30 avril. Largement relayé par la presse, ce rapport propose des préconisations visant à restreindre les usages selon les âges. Il ne s’agit pas tant de diaboliser les réseaux sociaux que de prendre conscience de la nécessité d’accompagner les jeunes dans le développement d’une utilisation responsable et critique des réseaux sociaux. 

A lire en complément Usages des écrans de la difficulté à trouver un consensus

 

Sources
1 « Que cherchent les jeunes sur les réseaux sociaux », Cité des sciences, mars 2014.
2 « Baromètre des familles 2023 : Chaque année, 5 questions pour savoir comment se portent les familles », communiqué de presse de l’Unaf, octobre 2023.
3 Baromètre du numérique 2022, Dossier de presse, ministère de la Transition numérique, janvier 2023.
4 « Les Français et l’addiction au numérique », Ifop pour Agir pour l’environnement, janvier 2024.
5 « Fiche pratique : Écrans, on en parle en consultation ? », Collège de la médecine de France et Midelca, septembre 2023.
6 Baromètre sur les usages d’écrans et les problématiques associées. Vague3, Harris interactive pour Midelca, juillet 2023.
7 Étude centre de recherche de l’Institut Rafaël-Observatoire santé Pro BTP, résultats diffusés dans le dossier : Smartphones, écrans : tous accros ! janvier 2024.
8 « Réseaux sociaux en 2024 : usages, chiffres clés et tendances », Awitec, janvier 2024.
9 « Étude : les jeunes et les réseaux sociaux en 2023 », Diploméo et BDM, avril 2023.
10 « Pour une nouvelle politique sportive », Michel Bisson, fondation Jean Jaurès, avril 2023.
11 « Obésité et surpoids : près d’un Français sur deux concerné. État des lieux, prévention et solutions thérapeutiques », Inserm, 20 février 2023.
12 « Sommeil de l’adolescent : quelles particularités ? », Ameli, le site de l’Assurance maladie, février 2024.
13 « Manger, bouger, dormir : trouver le bon rythme ! », communiqué de presse de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV), mars 2024.
14 « L’influence des images diffusées par les réseaux sociaux sur l’image de soi des adolescents », Justine Mathieu, mémoire présenté pour l’obtention du master MEEF, université Claude Bernard Lyon 1, INSPE, 2023- 2024.
15 « Les effets des réseaux sociaux sur les TCA », Digital HEC Montréal.
16 « Un enfant d’âge scolaire sur 6 est victime de cyberharcèlement », communiqué de presse de l’OMS, mars 2024. 17 « Bande son 2 : le cyberharcèlement », Exposition Toi et tes images de 9 lycéennes du lycée Jean-Paul de Roca Serra (académie de Corse), avril 2024.
18 Baromètre sexisme. Vague 3, Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE), janvier 2024.
19 « Le fléau de la prostitution des mineurs », France Info, janvier 2024.
20 « La prostitution de jeunes en France s’effectue à travers les plateformes de réseaux sociaux », France 3 Pays de la Loire, juillet 2023.
21 « Ados et réseaux sociaux : et si on avait tout faux ? » Parlons pratiques !  #24, Réseau Canopé, mars 2023.
22 « Enfants placés : le numérique, un recours pour « faire famille » ? », Émilie Potin, Enfance et jeunesse infos, octobre 2023.
23 « UPE2A : le goût des autres », Monique Royer, Cahiers pédagogiques, juin 2022.
24 « Vie sexuelle, vie affective : Les jeunes et l’éducation à la sexualité », Un Œil sur la jeunesse n°11 : CIDJ, juin 2022.
25 « Camille Aumont-Carnel, 24 ans, l’influenceuse qui « s’en bat le clito », Léa Iribarnegaray, Le Monde Campus, janvier 2021.
26 « Moral, état d’esprit et engagement des jeunes en 2023 ». Résultats du baromètre DJEPVA sur la jeunesse, Injep, septembre 2023.
27 Entrée « Santé mentale », Wikipédia, avril 2024.
28 « Ils ont moins d’idées reçues, osent parler de suicide » : la parole des jeunes sur la santé mentale se libère, Margherita Nasi, Le Monde campus, mars 2024.
29 « À 20 ans, Féris Barkat porte l’écologie depuis les quartiers populaires », Nina Guérineau de Lamérie et Christoph de Barry (photographies), Reporterre, février 2024.
30 « Diego Alary, 24 ans, ancien crack du foot devenu chef phénomène sur TikTok », Léa Iribarnegaray, Le Monde, mars 2022.
31 « Les jeunes Français et la lecture en 2024 », Ipsos pour le CNL, avril 2024.
32 « Comment TikTok bouleverse l’industrie du livre ? », chaîne Youtube de Jeannot se livre (Jeanne Seignol), mars 2023.
33 « Les BookTok, ces vidéos TikTok qui réconcilient les jeunes et la lecture », chaîne Youtube de Public Sénat, décembre 2023.
34 « Seine-et-Marne : une commune interdit les smartphones dans la rue », France Info, février 2024.
35 « Les jeunes devraient-ils passer un permis pour avoir le droit d’utiliser un smartphone ? » Émilie Echaroux, Usbeck & Rica, juin 2023.
36 « Réseaux sociaux : leurs effets chez les jeunes », Bertrand Maude, Digital HEC Montréal, novembre 2023.
37 « Éducation : Faut-il reculer sur le numérique à l’école ? », Inserm, janvier 2024.
38 EMI & publics adultes, Voyageurs du numériques initié par Bibliothèques sans frontières.
39 « Tous accros aux écrans : les dessous de l’économie de l’attention », Internet sans crainte, août 2023.
40 « TikTok Lite suspend dans l’UE son système de récompenses, accusé de suciter de l’addiction », Le Monde Pixels, avril 2024

 

Focus

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Le réseau Info Jeunes a investi le champ du digital et en particulier des réseaux sociaux depuis longtemps. Ces quelques exemples, loin d’être exhaustifs, en sont l’illustration.
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Le PIJ de la Maison des Ensembles et l’association « E-juniors » à Paris organisent des temps de permanence numérique pour les jeunes de 18 à 30 ans. Ces permanences proposent une aide aux démarches en ligne (administratif, recherche d’un emploi, d’un logement…)
Le BIJ de l’Orne propose diverses animations autour de la maîtrise des réseaux sociaux. L’une, @h… social, sous forme d’un jeu de plateau, développe les connaissances sur le fonctionnement et les usages des réseaux. L’autre, Profilage, interroge sur l’identité numérique et ce que nos comptes disent de nous. Consulter le catalogue en ligne
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